Les Chimères Mécaniques 

Faire, défaire, assembler, refaire, superposer, couvrir, sont des actions qui peuvent toutes être des taches d’automates.

De ces mêmes actions, je construit une série de machines complexes. La photographie est le plus souvent considérée comme une preuve, trace du réel. Dans un domaine si spécifique que l’industrie, on ne se doute pas qu’une supercherie peut être crée. Ainsi, je compte sur la non expertise et rêverie du spectateur pour donner vie à ces chimères mécaniques.

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Lors de ma prise de vue, trois points essentiels me permettent d’atteindre mon objectif à la post- production.
Tout d’abord, mon sujet photographique. Dans le monde industriel, les objets ont déjà une apparence complexe, les formes et couleurs se mélangent. Ensuite, je photographie d’une part les espaces en plan larges et d’autre part les objets en gros plans. Enfin, j’adopte un point de vu frontal qui structure mes compositions, ordonnant les objets et les espaces.

A la post production, les objets se mélangent à d’autres. Grace aux processus de prise de vue la superposition est discrète, lisible et crédible.